L’atrophie rétinienne progressive (ARP) désigne un groupe de troubles héréditaires des photorécepteurs de la rétine, causés par différentes mutations chez différentes races de chiens.
On distingue les modifications dégénératives qui se développent tardivement des troubles dysplasiques qui se manifestent cliniquement dès l’âge de chiot. Hormis l’âge auquel la maladie se manifeste, les symptômes cliniques et ophtalmologiques sont similaires. Les chiens atteints présentent une mydriase bilatérale, le tapetum lucidum est plus réfléchissant et le réseau vasculaire rétinien semble atrophique.
Une variante génétique du gène GUCY2D peut être associée à une forme précoce de PRA chez le Spitz. Les chiens atteints présentent une vision réduite dès l’âge de 3 mois, aussi bien à la lumière du jour que de la nuit. Ils ont une papille pâle, le nombre de vaisseaux sanguins rétiniens est légèrement réduit et certains chiots atteints souffrent également de nystagmus (tremblement des yeux). Alors que la fonction des photorécepteurs est déjà fortement altérée, voire complètement perturbée, à l’âge de quelques mois, la structure rétinienne semble initialement bien préservée. Ce n’est que chez les chiens âgés atteints que l’on peut observer un léger amincissement de la rétine.